- enfourchement
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1 ♦ Archit. Angle formé par la rencontre de deux douelles, dans une voûte d'arête.2 ♦ Menuis. Mode d'assemblage par enture verticale.enfourchementn. m. TECH Assemblage par tenon et mortaise, sans épaulement.⇒ENFOURCHEMENT, subst. masc.Action d'enfourcher; ce qui enfourche.A.— ARCHIT. Angle formé par la rencontre de deux douelles, dans une voûte d'arête (d'apr. BARB.-CAD. 1971).B.— MENUIS. Assemblage de deux pièces bout à bout formant une enture verticale. Deux montants et deux traverses sont assemblés à enfourchement ou à tenon et à mortaise (NOSBAN, Manuel menuisier, t. 2, 1857, p. 1). La quatrième traverse est soutenue dans le milieu de sa longueur par un troisième montant semblable aux autres, (...) dans la tête duquel elle entre en enfouchement (NOSBAN, Manuel menuisier, t. 2, 1857 p. 47).C.— SP. Prise de lutte consistant à tenir l'adversaire entre ses jambes :• Lorsqu'un catcheur parle d'enfourchement, cela peut désigner deux choses fort différentes : dans un cas, l'assaillant déséquilibre l'adversaire par la fourche (...); dans le second cas, qui est l'enfourchement aux épaules, ce sont les jambes de l'assaillant qui immobilisent les épaules de l'adversaire.Comment parlent les sportifs, Vie Lang., 1954, p. 374.Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. Début XIIIe s. enforcement « partie de la poitrine nommée fourchette ou bréchet » (Anseis de Carthage, Richel. 793 f° 42a ds GDF.); 1676 archit. (FÉLIBIEN). Dér. du rad. de enfourcher; suff. -(e)ment1.
enfourchement [ɑ̃fuʀʃəmɑ̃] n. m.ÉTYM. XIIIe; de en-, fourche, et suff. -ement, et de enfourcher (sens 2 et 3).❖1 (1676). Techn. Archit. Angle formé par la rencontre de deux douelles, dans une voûte d'arête. — Menuis. Angle formé par l'assemblage de deux chevrons d'un toit, de deux pièces unies à tenons et à mortaises ouvertes.2 Action d'enfourcher (2.).
Encyclopédie Universelle. 2012.